Sous-mariniers La Créole

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THE CONFING DEAD - saison 3 - épisode 7 -

L’image contient peut-être : une personne ou plus, ciel et plein air

 

The Confing Dead – Saison 3 – Episode 7 – Jusque-là tout va bien !

 

Résurgences des hernies inguinales !


Je suis abattu. Le ciel m’est tombé sur la tête. J’enrage car mon toubib est censé être dans le top 3 des meilleurs chirurgiens français dans ce domaine. Bordel qu’est-ce que ça doit être les suivants !
Je quitte le Pôle d’imagerie médicale, terrassé et dans une colère noire, black anger ou brouez du. Seul le sourire de ma voiture me calme. Elle ne se doute pas de la tragédie qui se joue en cet instant. Sous la pluie battante, elle n’a qu’une envie : fouler le bitume. Changement de parking et 200 m plus loin je coupe le moteur. J’ai cinquante minutes à patienter avant de rencontrer celui qui est devenu mon pire ennemi. Kriz éo va c'halon, va dîr lemmet ! Il va voir le chirurgicos de pacotille n'am eûz kéd aoun rog ar surjian.
Bon, voilà que je débloque à plein tube, je pense en breton. C’est un signe d’extrême abattement, de détresse infinie. Je suis las. Ma voiture tente bien de me réconforter, elle me fait la causette. Ses enceintes Bose me serine des trucs qui frôlent à peine mon cerveau. C’est le brouillard total, camaïeu de gris dans la tête tout comme dans le ciel. Mon univers est tout gris et des larmes pleuvent sur ce désenchantement.
Je n’y tiens plus. Je me dirige vers l’accueil. Sas automatiques, hôtesses déguisées, bon tu connais le topo à présent ami lecteur ! Je suis enregistré. Demi-tour, je ressors (à boudin !) direction le bâtiment qui abrite celui qui va bientôt agoniser dans de douloureuses souffrances : va dîr lemmet ! Portes automatiques, pas de sas, escalier, couloir, personne. Re accueil. Re hôtesse. Une petite ligne blanche faite avec du scotch médical tente maladroitement d’imager le mètre de distance. Je peux voir la bouche ourlée de la donzelle. Pas de masque, pas de plexi. Un flacon de gel hydroalcoolique trône piteusement sur le comptoir.
Oui c’est bien moi. Salle d’attente. Je boue, je m’éteins, je boue, je m’éteins pendant une bonne vingtaine de minutes. Je regarde mon échographie et je n’y comprends rien mais je relis les conclusions de l’examen et le mot résurgence est toujours là.
Un masque en tissus couleur brun grizzli surgit de nulle part et derrière... mon chirurgien ! Me laisse le précéder, asseyez-vous, vos papiers s’il vous plait ! Le gueux ! Le voilà qui joue au gendarme à présent. J’ai envie de le baffer, de lui hurler mon dégoût et de le jeter par la fenêtre.
Avec un regard absent il détail les photos de l’échographie puis avec un air de dégoût il prend connaissance du résultat de l’examen.
Il me regarde l’air navré.
Je lui saute dessus maintenant ou bien ?

 

- Encore un qui n’a rien compris ! »


- ??? »


- L’opération s’est très bien passée et à ce stade tout va bien même très bien. »

 

Puis il m’explique tout en long, en large et même en travers. Te dire mon soulagement à ce moment-là, c’est pô possib’. J’ai un feu d’artifice dans la tête, une multitude d’étoiles multicolores multitourbillonnent dans mes yeux. Alléluia !
Bon, je vais baffer l’échographologue ou quoi ?
L’homme heureux pardonne. Donc grand artichaut j’abandonne l’idée (Quoi ! t’as pas compris ? comment surnomme-t-on artichaut lecteur paresseux ?).
On se quitte réconcilié. Enfin, moi je suis réconcilié. Lui ne se doute pas qu’il vient d’échapper à une mort abomifreuse (abominable et affreuse quoi !).
Retour auprès de l’hôtesse. Ordonnances. C’est bon ! Pas de paiement c’est le SAV de l’opération ! Cool…
Je ressors (de compression) comme un homme neuf. Ma voiture s’en rend compte immédiatement et fait vrombir ses turbos et ses soupapes. Un bref coup de 150 sur la tauroute (oui par chez moi elle n’est pas automatique… t’as pigé lecteur confiné ?), elle rigole, elle s’éclate. Elle a la bielle légère et alerte. 4 No blondes chante What's Up et je monte le son puis c’est les infos et je baisse le son. La pluie persiste mais je m’en fiche comme toi de la cueillette de la banane Musa basjoo les nuits de pleine lune.
Je viens de passer quatre heures hors de chez moi. N’aurait été la pseudo mauvaise nouvelle que s’aurait été que du bonheur (compliqué comme phrase, hein ! Parfois j’aime bien.).

Rentrage de la voiture dans le garage. Elle a mérité une bonne nuit de sommeil.

 

Pendant ce temps-là voilà la suite de la folle aventure du service Energie-Propulsion du chasseur de mines La Croix du Sud avec un nouvel épisode de la minisérie : THE TLD !

 

THE TLD

 

PIRE QUE L'AFFAIRE DREYFUS.

L'AFFAIRE DES VENTILO-CONVECTEURS

 

REPUBLIQUE FRANCAISE P.C-M.E.S.
DEPARTEMENT DES MERS EQUATORIALES F. 0117.
DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA CROIX DU SUD N° 82209
ARRETE N° 10001
LE PREFET
COMMISSAIRE DE LA REPUBLIQUE
DU CHASSEUR LA CROIX DU SUD
Chevalier de la légion d'humour

 

Vu les mesures circonvolutives prisent à l'encontre des Ventilo-convecteurs.
Vu les articles R 315-1 et suivant du code des chasseurs de mines et notamment les articles R 315-32, R 315-36 et R 315-39;
Vu les arrêtés du major mécano en date du 02 septembre portant sur les associations de réparateurs.
Vu l'arrêté du 06 avril 1789 autorisant les mécanos et électriciens à créer une corporation de techniciens dans la marine nationale.
Vu l'arrêté du 15 novembre 1792 autorisant ladite création avant l'existence de la susnommée Marine Nationale.

 

CONSTATE

 

Les précités, susnommés Ventilo-convecteurs de droit en accord avec le grand Marabout Airewell.

Pourvoient en justice et porte plainte contre, je cite :
- Les mécanos et élects fous et méchants qui passent leur temps à nous réparer !


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HISTOIRE EXTRAORDINAIRE ! NAIRE ! NAIRE !

 

Le ciel est gris, un gris enchanteur, la mer est bleue, le bâtiment est gris aussi et le pastis est jaune dans le verre que je tiens à la main.
Soudain, je me souviens des anciennes coutumes.
- Fils, me disait mon père, lorsque dans tes mains d'homme tu tiendras un verre tulipe rempli d'un liquide jaune pâle, dis-toi bien que cet instant-là est privilégié. »
Ces paroles restées à jamais gravées dans mon cœur, resurgissent aujourd'hui. Et ce verre, petit soit-il par la taille, mais si grand par le bonheur qu'il procure, je m'en vais le déguster langoureusement.
Doucement, je bande mon biceps droit, portant ainsi le précieux liquide à mes lèvres avides et entre-ouvertes. Je sais parfaitement qu'une simple flexion du poignet pourrait noyer mes amygdales. Mais, je me retiens. Je hume le parfum doux et soyeux de l'anis, imaginant, les yeux fermés, sa cueillette dans les champs ensoleillés du midi par de jeunes jouvencelles jouant innocemment à cache-cache dans les meules de foin. Je vois également l'ombre bienfaitrice d'un olivier se répandre telle une couverture complice là, où d'aucun aime s'adonner à une sieste salvatrice.
Mais, l'heure est grave !
Le pastis ne se boit pas, il se déguste.
Alors, lentement je penche ma tête en arrière et fait pénétrer le nectar dans ma bouche, par de petites rasades savamment dosées.
Diantre, fichtre, palsambleu un intrus ! Il vient me troubler MA cérémonie !
Mon regard accusateur se pose sur lui. Je n'entends pas ce qu'il me dit. Mais, je devine sur ses lèvres le discours qu'il me tient.
- Patron ! On a balancé au poste de combat ! »
La dure réalité de la vie vient une fois de plus me blesser cruellement. Doucement, je pose mon verre à demi vide et file à mon poste.
Mais, je réfléchi et fais vite demi-tour. Pensant dans ma tête que, même vite bu un pastis n'est plus à boire. Le temps passe si vite qu'il faut en profiter le plus possible !

 

Signé : Petit Jean !

 

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.
NE SORTEZ PAS !
Mercredi 22 avril 2020

 

 


27/04/2020
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