Sous-mariniers La Créole

Sous-mariniers La Créole

ALERTE ! ...


La Créole en mode SECDEF, hi, hi, hi !

Retour vers le futur un matin de septembre 2024. Nous sommes le samedi 21. La météo devrait nous offrir un ciel dégagé et ensoleillé. Les températures avoisineront 22°C sur le littoral et 24°C dans les terres. Le vent restera modéré, et la journée sera idéale pour profiter des dernières journées d’été. Voilà, tout est dit mais comme notre rendez-vous est à 10h00 en cette noble ville de Toulon pour l'instant le temps est mitigé mi-jour, mi-nuit et 16 degrés.

Les véhicules de La Créole fondent sur la rade de Toulon en mode furtif. Bon, bah voilà, voilà on sort les pattes blanches et on passe les grilles, les portes, les barrages. Photo interdite, vidéo interdite, en parler interdit, on se demande si on peut quand même ouvrir les yeux. Roger gueule comme c'est pô possib' de mettre des échelles avec des bords coupants sur un truc à plusieurs milliards de Francs. Bast ! La visite du SNA DUGUAY-TROUIN peut enfin commencer.

 

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Cro, cro, bien. C'est Star Wars et les sous-mariniers d'aujourd'hui sont vraiment hyper sympas avec les vieux schnoques qui posent des centaines de questions. Bref, encore une super visite qui valait bien un réveil aux aurores.

 

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DUGUAY

 

 

Samedi 26 octobre 2024 à 07h55, ma voiture démarre correctement et finalement elle prend la direction de Montagnac où, me dit-elle, je dois prendre en covoiturage le sieur Alain. L'Hérault et le Gard sont en vigilance crue, inondation et orages. Bah au moins on va pô s'emmerder sur la route. Y'aura de l'ambiance.

Dans la partie Héraultaise trois gouttes tombent du ciel et lorsque nous arrivons dans le Gard les nuages se retiennent de pisser.

On échappe le Grau du Roi par la gauche direction le casino et les abrivados puis le cabaret des sables. Bientôt nous sommes en pleine nature et seuls au monde.

 

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Soudain, brusquement c'est la fin de la route !

A droite il y a bien un chemin mais il est équipé d'un panneau rond, rouge et barré d'un trait blanc. Alain avec son esprit vif me dit que c'est un sens interdit. Donc vu que c'est interdit, je le prend (cherche pô, c'est ma logique à moi et je la garde !). Une grille à double ventaux nous barre la route et un interphone à choix multiple semble vouloir me parler. J'appuie donc sur le rectangle où est inscrit "Sémaphore". On me dit bonjour et qui vous êtes ? Je décline mon identité et le nom de l'entité qui organise ma venue dans le secteur.

La Créole vient visiter le sémaphore de l'Espiguette au Grau du Roi.

C'est magique, la porte s'ouvre et 150 mètres plus loin une autre porte nous regarde méchamment. Elle semble réfléchir. Sommes-nous inoffensifs ? Faut croire que oui car comme par magie elle s'ouvre. Alors moi, tu commence à me connaître, je fais quoi ? Bah, je passe et plus loin j'atterri devant une grille en mode barrière qu'elle est blanche et coulissante.

Là je gare ma voiture car je ne suis pas venu pour envahir mais pour visiter.

Une maître principale nous accueille, c'est la cheffe de poste. La visite peut commencer mais nous ne sommes que deux. Pô grave on discute puis au bout d'un quart d'heure nous enquillons la litanie des marche tournantes qui nous déposent quinze jours plus tard dans la passerelle du sémaphore. De là, la vue (t'as remarqué ? Là, la... t'as envie de chanter, non ?) Donc d'ici nous avons une vue à 360 degrés sur le paysage où la majorité qui l'emporte est aujourd'hui teintée de gris. D'ici où delà, c'est comme tu veux, on surveille la mer, le trafic maritime, les trafics maritimes, la plaisance, le commerce, le pêchou et même du militaire. Bon, bah, il y a là une dizaine d'écrans d'ordinateurs dont certains sont éteint ou en mode veille car on a pô droit de voir ce qu'ils pourraient nous montrer. On fait joujou avec les méga-super-jumelles à grossissement que si t'étais sur la plage en maillot de bain je pourrais lire l'étiquette qui dit "made in china". Ah, au fait une demi-heure plus tard les autres nous ont rejoint. Nous avons encore appris pas mal de choses hyper intéressantes pi qu'on peut pô vous raconter. Bref fallait être là. Hi, hi, hi !

 

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Le deuxième groupe peut commencer sa visite alors que le premier s'en retourne vers le center town du Grau.

Les visages sont bizarrement joviales. Déambulage dans les rues, goûtage de breuvages plus ou moins alcoolisés, on est cool quoi !

 

Bon, c'est bien beau tout ça mais les estomacs commencent à émettre des sons étranges.  Direction notre restau, devine quoi... habituel. Mangeage, boivage, racontages, rigolages et fin de la virée graulaine.

 

 

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27/10/2024
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Bonne année 2025

 

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Bonne année, bonne santé et meilleurs vieux !

 

Ouhaip ! Bah, ce n’est pas bien de commencer par Ouhaip ! Mais, je le fais.

C’est comme si je m’en foutais.

Glude ! ça aussi ce n’est pas bien...

Ecrire : je m’en foutais. C’est comme qui dirait un doigt d’honneur au lecteur. Que nenni ! Le lecteur, je l’estime, je le courtise, je l’aime d’un amour grandiloquant et je l’adore tous les matins à l’heure du petit déjeuner lorsqu’il me faut choisir entre une tartine beurrée ou l’amitié d’icelui.

Toi, tu le vois venir. Toi qui m’es fidèle. Je va te dire le grand badaboum cataclysmique. Le truc qui fait déjà saliver les rabougris du bulbe, les décérébrés des lobes, des énucléés du cerveau, des appauvris de la calebasse, des pauvres inintelligents, des encore plus cons que cons, ouhaip comme ceux et surtout ceux qui un jour néfaste ont jeté leur fiel sur Jean-Joël de Rudnicki.

Donc ouhaip, je chausse mes charentaises avec amortisseurs hydrauliques intégrés pour, à petits pas aussi fugaces qu’un pet de nonne, m’en aller. Ouhaip, je m’en va. Pas loin mais je m’en va. Je sors de ma fonction de secrétaire. Je m’extrais d’une aventure extraordinaire. Pute vierge ! Qu’est-ce que j’ai aimé ça. Ouhaip, j’ai aimé être au service de ceux de La Créole. Des amours droits dans leurs bottes de sous-mariniers. Ce fut un défi qui n’en fut pas un tellement la tâche était sympathique, enthousiasmante et pour tout dire fraternelle.

Aujourd’hui je me suis lancé un autre défi comme on s'en crée un soir de cuite où la pensarde est sur off et que la conniose te gagne. Bast ! Mon problème, et mon psy peut en témoigner, c’est que je ne résiste pas à un défi que je me lance.

Alors voilà, j’ai décidé de courir le marathon, tontaine et tonton ! Me demande pas pourquoi ? Je n’en sais rien mon pauv’ . Mais comme mes neurones ont entériné le truc, je dois y aller. Tu peux pô savoir combien ça te prend d’apprendre à courir à 66 ans. T’a les pieds qui ne savent pas aller l’un devant l’autre, t’as des articulations qui n’ont plus articulées depuis trente ans et tu te découvre des muscles que même jeune tu savais pô qu’ils existaient.

S’il y a un truc que je sais et qui fait que je suis moi, c’est que je ne recule (alors pourquoi veux-tu que…) pas devant un truc que je me suis dit. Donc j’y vais. J’y vais et ça me demande du temps, de l’énergie et de la discipline. Je dois être focus à 3276 % sur l’objectif. C’est pour ça que je quitte ma fonction de secrétaire de La Créole et fuck à ceux qui penseront à autre chose.

Bisous à toutes et à tous, je reste, bien évidement adhérent de La Créole et re-fuck à tous ceux qui ont un jour dénigré Jean-Joël de Rudnicki.

 

PS : Je serais au départ du marathon de Paris le 13 avril 2025 dans la dernière fournée donc vers 11h00 - 11h30. Bisous, bisous...


24/01/2025
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Triste 11 novembre 2024.

 

Jacques Pagnon

 

 

 

Il m’aura fallu un mois… La semaine précédente avec Roger nous sommes allé le voir au CHU de Nîmes, service gériatrie. Nous sommes arrivés vers midi, à l’heure du repas dans les hôpitaux. Lorsqu’il nous a vu, de son fauteuil de ministre, un large sourire nous a accueilli. Notre visite lui a fait un énorme plaisir. Nous nous sommes enquis de sa santé, nous avons plaisanté, il a bougonné et nous l’avons aidé à manger un peu. Avec son accent de titi parisien qui ne l’a jamais quitté il nous a dit au revoir. Nous lui avons fait la bise et le cœur un peut lourd nous sommes partis. Le lendemain c’est Antoine I qui est allé le voir.

Le 11 novembre voit La Créole fidèle au poste de cérémonie au Grau du Roi. Nous sommes une petite vingtaine. René fait un discours remarqué d’autant plus qu’à part le maire et les enfants du conseil municipal des jeunes personne d’autre n’a parlé. Côté portes drapeaux si ceux-ci étaient six, quatre étaient des jeunes de la PMM. Notre Antoine G est fidèle au poste.

A l’issue de la cérémonie nous sommes pédestrement véhiculés jusqu’au palais des sports pour le pot rituel. Le maire est passé nous voire pour nous remercier comme rarement.

Ensuite c’est la longue marche vers notre restaurant habituel. Apéro (encore) puis mangeage dans une bonne ambiance jusqu’au coup de téléphone tragique. Jacques PAGNON s’en est allé pour sa dernière plongée.

Adieux donc Jacques, Jacques le dandy, Jacques le bon vivant, Jacques le bougon, Jacques le copain, l’ami, le frère.

Toi qui as navigué que sur des bateaux étrangers, même pour ton navire de surface Le Lancier, un patrouilleur côtier qui fût anglais puis le Roland Morillot et la Sirène, elle aussi anglaise.

Second maître mécanicien tu as débuté à St Mandrier aux Arpètes.

Nous sommes allés à tes obsèques avec notre drapeau que tu as porté durant quelques années.

Nous avons organisé la dispersion de tes cendres avec l’aide de Philippe et de son bateau.

 

Voici quelques témoignages de ces moments.

 

Adieu Jacques

« La mort n’est pas une absence, seulement une différence de présence. »

 

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AU POSTE DE COMBAT DE VERIFICATION

Aujourd’hui, nous sommes rassemblés pour une dernière mission, rendre un ultime hommage à notre camarade Jacques PAGNON, notre doyen. Notre cher Jacques nous a quittés et l’équipage de La Créole lui rend les Honneurs.

 

AU POSTE DE COMBAT

Tes frères d’arme sont là rassemblés autour de toi Jacques, avec tes deux fils Christian et Denis, ta famille, tes amis, pour se souvenir de l’homme exceptionnel que tu as été.

Jacques a commencé à l’école des arpettes (apprenti mécanicien) au GEM de Saint Mandrier, classe 1951 avec le matricule 7684T51. Ensuite il a embarqué en avril 1951 durant une année sur le Lancier, un patrouilleur côtier donné par la Royal Navy après la guerre.

 

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Puis choisissant la voie sous-marine il obtient le brevet de navigation sous-marine le 1°avril 1954. Il embarque sur un ex U-boot type 21, le Roland Morillot puis sur le sous-marin Sirène d’avril 1954 au 1° octobre 1957 comme second maître mécanicien.

 

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La Sirène était un sous-marin de la Royal Navy, le HMS Spiteful P227, prêté à la marine française de 1952 à 1958 et qui a été rebaptisé S615.

 

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TERMINEZ BARRES ET MOTEURS

Après la marine il a longtemps travaillé dans une société de vente de vins, d’alcool comme le Ricard.

Mais a-t-il oublié les sous-marins ? Non, le 13 février 2009 il adhère à la section La Créole du Grau du Roi. Durant ces années passées avec nous à la Créole il nous a bien fait rigoler avec toutes ces histoires. Nous aimions son côté profondément humain, il était toujours à l’écoute et au service des autres. Plutôt de bonne humeur, toujours élégant, sa voix un brin parisienne se faisait remarquer quand il nous racontait ses histoires.

Notre association est très active. Elle fait rayonner la sous-marinade dans de nombreuses manifestations (PMM, devoir de mémoire MNSM, conférences, organisation du congrès national des SM au GDR, Escale à Sète, etc.). Le congrès organisé en 2016 était la consécration et La Créole a répondu à ce défi. Jacques était présent et nous avions vu tout le bonheur que cet évènement lui procurait.  Il a été durant des années notre Porte Drapeau, une fonction importante.

Toujours présent aux AG il était un précieux conseiller et toujours à l’écoute de ses frères d’arme qui aimaient te titiller afin d’avoir l’avis d’un sage d’expérience et de vécu. Nous avons souvent chanté avec lui, le chant des sous-mariniers raisonne encore. Il nous a raconté ses anecdotes de mer, nous nos souvenirs de la guerre froide et nos embarquements.

Jacques tu viens d’effectuer ta dernière plongée vers les abysses que seuls les sous-mariniers fréquentent. Pour toi ce petit poème d’un auteur inconnu :

 

Sur la tombe du marin 
Ne fleurit pas la rose, 
Ni le lys sur la vague de l'océan. 
Il n'a pour fleurs 
Que les mouettes blanches, 
Et les larmes brûlantes 
De la fille qui l'aime. 
Il n'y a pas de roses sur la tombe d'un marin 
Ni de lys sur la vague de l'océan 
Le seul hommage, c'est le battement d'ailes des mouettes 
Et c'est la larme que verse un cœur aimé.

 

 Adieu Jacques, repose en Paix.

 

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11/12/2024
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Escapade nivernaise - Le cénotaphe de Guérigny

Depuis plus d'un an on prépare ça. Roger, notre nivernais de La Créole, n'aurait raté ça pour rien au monde. Donc le 27 septembre c'est route au 3-6-0, cap nord !

Ah ! pas pour moi qui réalise un petit détour du côté de La Chapelle d'Aurec pas loin de Firminy pour récupérer notre ami Fernand.

Ensuite halte à Clermont-Ferrand chez Michel ZIMMER pour récupérer Michel, Roger et Nourss afin d'aller grignoter quelques choses au Buffalo grill d'à côté avant de poursuivre notre route direction Nevers.

 

Le 27 au soir nous voici donc chez Roger à Imphy.

 

Le 28, jour de la cérémonie, c'est branlebas dans la casbah dès 07h00.

Après un petit déjeuner copieux, nous aidons Roger à enfiler sa tenue de porte drapeau. Il tient absolument à porter le drapeau devant sa famille, ses amis d'enfance et ses autres copains nivernais.

Je dois avouer que c'est un moment hors du temps, improbable mais ô combien émouvant.

Roger revêt un costume noir sur une chemise blanche contre laquelle tranche une cravate noire. Aux pieds, après avoir enfilé une paire de chaussettes (chose impensable !), il chausse une paire de souliers noirs. Reste à mettre le macaron de sous-marinier mais avec le baudrier du drapeau ça gêne et ça fait mal. Bast ! Il sera du mauvais côté mais bon, seuls les sous-mariniers s'en rendront comptes et les plus intelligents comprendront.

Tous parés, Roger, Fernand, Nourss et moi prenons la route des forges royales de Guérigny. En chemin Roger nous raconte son enfance car chaque carrefour, chaque maison lui rappellent un évènement de sa jeunesse.

Il fait frais presque froid et le ciel est menaçant. Sur le parking de terre battue les voitures commencent à arriver. On serre des mains, on fait des signes de connivence, on discute, on se présente et certains nous ignorent copieusement. Bref ! La Créole gêne encore... Nous on s'en fout des cons.

L'heure de la cérémonie approche et nous devons nous véhiculer pédestrement vers le cénotaphe que l'on doit inaugurer.

Bigre, foutre, diantre et palsambleu, il y a du monde et la marine est venue en force, Le Téméraire, La Perle, La préparation militaire marine de Nevers, et des étoiles.

Un aumônier a béni le cénotaphe alors que sur le côté une vingtaine de drapeaux flottaient au vent dont celui de La Créole fièrement porté par Roger.

Pour ma part, je pris place dans le carré des présidents d'associations ce que visiblement n'a pas apprécié un certains deux étoiles.

Ce fût une belle cérémonie en hommage à deux de la Minerve et deux de l'Eurydice partis pour leur plongée éternelle. Le Safran de l'Agosta fait un magnifique monument.

Puis nous sommes partis avec la famille d'un des disparus pour porter le drapeau au monument au mort de Parigny-les-Vaux en hommage à François Meunier disparu sur la Minerve. Cérémonie cette fois-ci intime.

Ensuite nous avons déjeuner avec cette famille, laissant au loin les chichis réglementaires où les lèches bottes faisaient la cours aux étoilés

Voilà, voilà, plus tard Fernand nous a régalé d'un de ses fameux pâté et nous a préparé un délicieux boudin noir. Roger a tenté de nous refiler toutes ses fins de gnôles ou de truc pas commercialisables et Nourss a grandement contribué à la bonne humeur.

 

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04/10/2024
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Libéré, délivré... La Créole au Grau du Roi

En ce mercredi 21 août 2024 La Créole s'est retrouvée au Grau du Roi, qui comme chacun le sait est une commune de Petite Camargue, située dans le sud-est de la France, dans le sud du département du Gard en région Occitanie. Outre le fait que cela soit le siège de notre association et que l'accueil y est toujours particulièrement sympathique, la mairie avait organisé une cérémonie à laquelle nous ne pouvions répondre absent. C'est donc par une température estivale de 93,2 degrés, un beau ciel magnifiquement bleu et pas un pet de vent que sans ombre nous nous retrouvâmes (bah oui, on ose tout) sur le pont tournant de la jolie cité balnéaire en question. Pour l'occasion, celui-ci était fermé à la circulation tout sauf piétonne ce qui occasionnai moult embouteillages alentour et notamment sur la litanie des ronds-points qui encerclent le Grau du Roi. Pour l'occasion je portait une chemise blanche à manches courtes, communément appelée chemisette, floquée du logo de notre association au niveau du sein droit. Le vêtement rentré dans un pantalon en jean bleu ciel que mettaient en valeur une paire de tennis d'un blanc éclatant. En guise de couvre chef j'arborai fièrement la casquette du sous-marinier en délégation officielle. Comme ils ont refusé de me verser une participation, je tairai ici les marques des différents effets que je portai. Et prout' ma chère ! Tels les mercenaires, nous étions sept et pas un de plus parce que le huitième avait mal compris la date et que le neuvième et bien il ne se sentait pas bien. 

Déploiement du drapeau, vissage de l'insigne des sous-mariniers en haut du mât et nous voilà paré a équiper notre porte, devinez quoi : drapeau. Discours, un beau et long discours. Imagine ça raconte l'histoire du Grau du Roi avant 1939 jusqu'à 1944 voir plus ! et patati et patata, remerciements, c'est chouette d'être venu. Une Marseillaise fanfaronesque et direction le monument aux morts au sons légèrement Louisiannesques. La foule en simili délire suit le mouvement. Dépôts de gerbes, Marseillaise, Chant des Partisants puis pot en plain air auquel nous n'avons pas été car nous étions attendu dans notre resto préféré. Voilà, voilà nous avons célébré la libération du Grau du Roi.

 

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21/08/2024
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