Sous-mariniers La Créole

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THE CONFING DEAD - saison 3 -épisode 21 -

The Confing Dead – Saison 3 – Episode 21 – Jusque-là tout va bien !

 

 

Il fait 28°c à l’ombre et comme d’ombre il n’y a pas ça tape dur sur la cafetière. Le ciel est bleu transcendantal et Éole porte un masque, victime lui aussi de la pandémie. Confinator n’en n’a cure. Confinator sort. Confinator part en mission. Il s’équipe en farouche guerrier. Il revêt son plus beau tutu histoire de laisser ses guibolles blafardes à l’air. Il enfile un marcel de chez Luloïde (si tu m’as lu jusqu’à présent… ?). Il complète sa tenue par des soquettes blanches et des pompes de sport de chez Stendhal.
Ahh, je te vois sourire niaiseusement lecteur moqueur. Non il n’est pas rose mon tutu. Tu me prends pour qui ? C’est couleur beige sable du désert qu’il est mon tutu. Le tutu de Confinator quoi.

ylg tutu 3

 


La carte d’identité et le portable dans le slip, je fonce vers ma mission sous un soleil de plomb en fusion. Je demeure en permanence sur le qui-vive. J’emploie toutes les ruses du commando pour ne pas être repéré, la marche de l’ours solitaire, la course du loup solitaire et le rampement du vers solitaire. Je passe totalement inaperçu et comme il n’y a personne ça tombe plutôt bien. A un moment, je n’ai pas le choix et il me faut prendre tous les risques mêmes ceux que je n’ai pas. J’emprunte (à 1,75% faut pas déconner c’est cher tout de même !) une routignolle passablement bitumé dans les années 60. Je me place du côté gauche pour faire chier les anglais et j’avance rapidement car c’est le passage risqué de la mission. Soudain au loin je vois vers l’horizon un nuage de poussières. Ils se rapproche rapidement. Oups ! Les indiens attaquent et ce n’est pas bon pour ma santé me dis-je in-petto ! (j’aime bien me dire en pétant ?). Au sortir du virage, cinq cent mètres dans mon 360° surgit un un guerrier de la tribu des qashqai. Un blanc, signe qu’ils font des prisonniers. Il m’a repéré et accélère tant que cela paraît possible sur cette voix large comme ton lit. Nous sommes à présent face à face. Confinator face au qashqai. L’européen face à l’indien asiatique. Il accélère encore plus car à présent il m’a vu. Il n’y a plus aucun doute à présent, je suis sa cible. Sur ma droite la route et sur ma gauche un talus. Confinator réagit en une fraction de secondes. Se sera un saut carpé sur la gauche. Donc j’exécute un formidable saut carpé sur la gauche avec toute la puissance disponible dans les jambes. Les gommes de l’indien mordent l’herbe pile-poil où je viens de décoller. Le con, puisqu’il n’y a pas d’autre mot, accélère de plus bel et fonce vers mon village. Même pas peur. En colère toute, ça oui, mais même pas peur. Dommage que je n’ai pas eu la présence d’esprit de relever son tatouage. Confinator poursuit sa mission et nul ne pourra l’en empêcher surtout pas un indien.

Le soleil continu de me taper dessus à grand coups de rayons lorsque j’emprunte le boulevard périphérique de mon village. Ici le confinement à fait son œuvre et la nature a repris ses droits. L’homme n’y est plus le bienvenue Le macadam est fissuré de tous les côtés et la végétation pousse de partout. Les petites bêtes aux grandes oreilles font des doigts d’honneur à ton passage et les jeunes chevreuils te tirent la langue. Confinator n’en n’a cure (Tout comme à Balaruc !) et continu en dédaignant la faune moqueuse.

Confinator est tout proche de réussir sa mission. Encore quelques mètres à être plus que jamais sur ses gardes. Il doit se confondre avec la nature de crainte d’être repéré. C’est mal barré car ses mollets sont rouge fluo et ses bras rouge carmin. Encore cinq mètres et se sera la fin de cette quête. Sois prudent mon gars, soit prudent. Mon tutu se prend dans un chardons de garde. Je négocie mon passage et fort heureusement j’ai affaire à un faiblard. Un mètre. Cinquante centimètres. Je saute en avant et eurêka !

Je suis fou de joie. J’ai réussi ma mission. Youpiiii ! Confinator est le meilleur. Je suis sortie de dix mètres de ma zone de confinement. A présent c’est le retour et pas par le même chemin, sinon ça ne serait pas rigolo. Sur ma gauche j’emprunte la route de Marseillan vers chez moi. L’autoroute locale en quelques sorte. Fidèle à mes habitudes je marche sur la gauche. Personne. Pas même un poisson. Brusquement un bruit sourd m’arrive dans le dos puis 3 grands coups de klaxon puis une fourgonnette blanche et anonyme me dépasse. Je lève le bras droit et non sans une certaine élégance je balance la main plusieurs fois de droite à gauche et vis-versa. La fourgonnette s’arrête dans un crissement de pneus cent mètres plus loin. Moi je pense qu’un animal a dû traverser devant elle brusquement. Une tête, ou un truc dans le même genre, sort de la vitre conducteur et un barbu semble m’interpeller. Moi, j’avance toujours et maintenant que je suis proche, il ne m’interpelle pas, il vocifère, il insulte, il injure, il gueule et engueule. Je regarde derrière moi. Je suis seul. Je m’approche. L’homme est tout rouge derrière sa barbe comme moi derrière mes mollets mais semble-t-il pas pour les même raisons. « Va te faire foutre » que je comprends a un moment donné. J’aimerai bien accéder à sa demande mais ce n’est pas ma religion alors je lui demande qu’est-ce qu’il se passe. Je comprends entre deux grognements et à demi-mots que ce monsieur n’aime pas les bras d’honneur. Sur ce point je suis en total accord avec lui et je lui explique que comme il m’a fait coucou avec son klaxon et que comme moi à ce moment là j’en était totalement dépourvu je lui ai fait un coucou de la main en guise de remerciement. Le con, puisque s’en était un également, me répond qu’il ne m’a pas fait coucou mais qu’il voulait me faire peur. Sur ce, il embraye et se tire ailleurs sénégalais. Je reste deux secondes dubitatifs. Y’en a qu’ont vraiment mal vécu ce confinement.


Bon ce n’est pas le tout. Passons à des choses beaucoup plus sérieuse. Voici la suite de :

 

L’énigme de la disparition de Frizou le barbu

 

Chapitre 5

 

Touze fait bande à part

 

L’image contient peut-être : texte qui dit ’Touze fait bande à part’
A ce moment là de l’histoire, on se demande bien ce qu’a pu foutre toute la galerie d’hurluberlus. Certes nous pouvons penser à très juste raison d’ailleurs qu’à défaut d’une organisation des plus balèze, comme celle nécessaire à l’envoie de la fusée Ariane dans l’espace par exemple, qu’une catastrophe eut pu arriver. En effet sans cette organisation aux petits oignons, la partouze entre le gang des voleuses de Frizous surnommée la bande à Bordeaux Chesnel et le commando du FLNC canal historique armé jusqu’au dents était voué à se terminer en véritable boucherie (Enfin Sanzot !). Seul un cerveau machiavélique, genre celui de Casimir croisé avec celui de Danielle Gilbert, peut croire que sans une organisation mathématique du problème la partouze ne peut que dégénérer. Tout ces bras avec des mains gorgées de doigts lancés dans la nature au contact de miches, nibards, couilles, tétons, glands, lèvres, mollets, anus artificiels et dentiers factices, c’est-y pas le bordel ? Et que dire de ces pieds velus aux ongles écornés et noirs tentant maladroitement de shooter un fion ou de pénétrer un barbu ? Nan ! Madame, nan ! C’est pô possib’ ! Si qu’y-a pas de l’organisance réglée au cordeau c’est la Bérézina d’la partouze. Car la partouze, Madame, ça se travaille, ça s’organise, ça nécessite de la prise de notes dans un petit carnet à spirales. Nan Madame, la partouze à 325 ne s’improvise pas. Il faut des plans, un chef de projet, un sponsor, des ingénieurs et une olive verte avec le noyau.
D’ailleurs Tim en est tellement convaincu qu’il ne s’est pas invité à la partouze. C’est-y pas une preuve ça ?
C’est alors que surgit de Ohé-ohé, le gars Marcel dans une tenue de bal masqué avec une paire de jumelles autour du cou et Justicienne dans son sac à dos.


- Salut Tim ! T’as les croquenots à l’envers aujourd’hui ? »


- Ouhaip ! Faut que je remonte le temps, cause que ça va pas tarder qu’on me fasse le coup de la montre à gousset. » (Cf. l’excellent roman : ‘’L’homme qui avait une bite qui pesait deux tonnes’’ des mêmes auteurs)


- Ma Justicienne, il m’a venu une idée que si tu veux bien ne pu bouger et placer ta couille su’l bon profil que ça m’arrangerai bien. »


Tim et Justicienne sont interloqués. Hé pourquoi pas ? Ils ont bien le droit de l’être, non ?


- Mais, c’est quoi que tu veux faire mon bon Marcel ? »


- C’est rapport aux jumelles et à tes pensées sur l’organisation des partouzes dans le nord du Loiret septentrional les nuits de quart de lune. »


Sur ce, Marcel se recule de 1258 mètres tel un fantassin sous les tirs ennemis. C’est-à-dire en zig-zag. Puis lentement il s’arrête net ! Dans un geste élégant, sur une demi-pointe, il lève un genou, tourne 3 fois sur lui-même, jette ses talons en l’air et se retrouve genoux à terre, pile-poil à 302 mètres en ligne droite du testicule tatoué de Justicienne. Marcel, beau comme une plaque d’égout, fait le point à l’aide de la molette à crans muni d’engrenages non concourant à denture hélicoïdale et réfrigérée. L’image se fait plus nette et la couille remplie doublement l’espace oculaire (n’oublions pas que l’on doit dire : une paire de jumelles !).
Brutalement c’est là ! Ce n’est plus flou. C’est en 3D et en couleur. Marcel la voit très bien. Il n’en croit pas ses yeux. C’est bien une longue vue break avec attelage de remorque qui l’observe. Les deux faisceaux de la paire de jumelles croisent le faisceau unique de la longue-vue. L’affrontement est inévitable. La lutte sera terrible. Le combat sera sans gland, le printemps sera pluvieux, les échasses auront la chiasse et enfin le pire de tout… mais n’en disons pas plus.
On sait déjà très bien que la lutte est inégale. Deux lunettes contre une longue-vue, c’est du deux contre un, du un contre un demi, une pie contre deux pies, pis encore 3,14 contre 6,28.
Ne nous égarons pas. Le combat va commencer. Marcel enfile son costume de monsieur Loyal. L’harmonie lance la musique de la piste aux étoiles (ta tata taaaa ta tâtâ…). Les gniards ont déjà chiés dans leur couche. Les plus grands entament une partie de foot avec la couille remplie doublement tandis que les parents se masturbent à grandes enjambées.
Roulement de tambour…


(Aparté : Oui, alors là ! Le délire total. Je ne suis même plus l’histoire. Du reste y en a-t-il une ? Quelle maison d’édition voudrait de ce capharnaüm ? Grasset ? Grassouillet ? Fleuve noir ou blanc ? Le lecteur, les gars, le lecteur ! Pitié mon seigneur touchez ma bosse !
Bon, j’y retourne mais 4 lignes seulement.)


… de la machine à laver de la boucherie Sanzot avec un couinement rauque !
Marcel dans son nabi de Mr Loyal trônait au milieu de la musique de la pisse aux zétoiles. Il en avait jusqu’à la couille (allons-y faut pas se gêner !) à hauteur du poil de la cinquième rangée, celle qu’il devait raser mais que Justicienne lui avait demandé de laisser par référence au célèbre clown « Achille n’a qu’une couille ». Clown dont le numéro qui avait fait sa réputation consistait à passer nu dans la fente d’une braguette à boutons pression sans toucher la jambe gauche du lutteur de foire. Un grec peu commode dont la première épouse l’avait quitté sur ces quelques mots : « Va te faire voir chez les grecs ! ».
Marcel qui avait l’âme d’un artiste savait maintenant par quel étrange sort il s’était retrouvé sur une piste de cirque.
Et quel cirque les amis. The cirque ! La piste aux étoiles.
Et là. Vous n’allez pas le croire. Vrai de vrai, vous n’allez pas le croire.

 

Vivement le chapitre 6 ! Bon, bah, d’accord. C’est pour demain.

 

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.
NE SORTEZ PAS ENCORE !
Mercredi 06 mai 2020

 


09/05/2020
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