THE CONFING DEAD - saison 3 - épisode 18 -
The Confing Dead – Saison 3 – Episode 18 – Jusque-là tout va bien !
23h58, l’heure est grave, extrêmement grave. Je suis pris d’une sériosité aiguë. Plus envie de déconner. Juste la volonté de vous faire toucher du doigt la triste réalité des choses. Oui, le confinement a eu raison de mon intellect et pas que ! Une brume large et épaisse recouvre à petits pas mon esprit. Les longues périodes passées sans voir âme qui vive attaquent mon cœur au plus profond de mon être. Je suis perdu dans je ne sais quelle contrée où Machiavel aurait réalisé un jeu de piste qui ne mène qu’au néant. Bon, faut pas en rajouter non plus ! Faut dire qu’aujourd’hui j’ai eu dix sept secondes de spleen. Une alarme technique s’est mise en branle dans tout mon organisme. Quehouha ? Comment que ça se fait-il ? Un broyage de noir alors que tu n’es pas équipé pour ? Dix sept secondes pour qu’elle se déclenche la gueuse. Dix sept secondes pour que mon équipe de sécurité intérieur intervienne afin de me prodiguer les premiers secours. Je leuh croâ pas ça ! Il y a du relâchement dans le Landerneau.
La cause ? Je viens d’apprendre que les animaux se la coulaient douce depuis qu’on était rayé de l‘équation. Je te jure ‘lecteur névrotique’ que c’est vrai. D’ailleurs le très sympathique garçon qui vous écris ces quelques lignes au demeurant très intellectuelles (les lignes, pas le garçon. Quoique.), entend des plumassiers chatoyants chanter à longueur de journée sur quelques estrades improvisées non loin de son sweet home, home (tu remettras dans le bons sens si tu préfère et fais pô chier !). Il voit des volatiles énamourés se donner rendez-vous sur le bord de sa fenêtre et des marques inconnues tire-d’ailiser à qui mieux-mieux devant ses fenêtres d’humain en cage. En rase campagne il découvre des quadrupèdes hauts sur pattes qui parcourent les vignes avec et sans bois en guise de chignon et plus-pire ! des petites bêtes avec des grandes oreilles et carotte entre les chicots qui sillonnent par paquets de cinquante les espaces futurement enraisinnés environnant. De plus et subséquemment, la verdure grignote à pas forcé et à toute végétalitude le gris défoncé du bitume routier et moi-même je bourgeonne. C’est te dire si l’heure est grave. Mais où donc est passé mon air endieselisé ? Ah comme j’aime à faire peur aux êtres que je pense inférieur, je les effarouche sans pitié à grand coup de latte dans le dargif. Ouhaip, fait chier. Y’a des animaux et des végétaux qui reviennent. Redémarrage des règnes végétal et animal (Bon, ça va. Arrêtes un peux lecteurs pointilleux. Je t’assure que dans ce cas on dit pô végétaux et animaux). Pffft, a-t-on déjà parlé du règne humain ? Que nenni, on a causé du règne d’un roi ou d’un monarque (regarde de plus près les définitions… et prout ! dans les dents) mais jamais du règne de l’homme…
Ahhhrrrg, je retombe dans mon spleen alors que je suis en pleine préparation de la fouille archéologique de mon lave vaisselle. Me manque plus que deux piles AAA pour ma frontale et c’est parti ! Mais ça, c’est une autre histoire. En attendant veuillez prendre connaissance du deuxième chapitre de :
L’énigme de la disparition de Frizou le barbu
Chapitre 2
La boucherie Sanzot
En pénétrant dans la charcuterie, on était saisi d’emblée par la majesté d’un portrait de Frisette nue, de dos, auréolée de ses poils pubiens que chacun savait abondant. Lorsque le téléphone se mit à vrombir, Marcel sut sans avoir même décroché ni même songé à décrocher que l’appel était d’importance. Il mit ses lunettes et tendit une main vers le distributeur de papier hygiénique que Robert Sanzot, un homme ingénieux, avait transformé en :
1. Combiné téléphonique
2. Machine à découpé le jambon
3. Distributeur de rillettes
La sonnerie s’interrompit et un pot de rillettes de marque Bordeaux Chesnel apparu. Tim se dit :
- Décidemment nous n’avons pas les mêmes valeurs ! »
Tim poursuivit son inspection. Il dénombra à l’intérieur de la boutique une 2cv bleue et une R8 Gordini dont le coffre avant gonflé lui laissa penser qu’elle venait de déjeuner. Intéressant une R8 qui vient déjeuner dans une charcuterie ! Il entreprit d’ouvrir le coffre (suspens insoutenable !).
Stupeur ! Dans le coffre se trouvait une commode style Louis XV dont le dernier tiroir gravé d’un grand F était de style Empire (Deuxième précision qui aura son importance).
Re-stupeur ! Dans le tiroir style Empire de la commode style Louis XV se trouvait :
- Des poils de barbe (troisième précision qui aura son importance)
- Une pile de JDMD dont l’un, tel le saint suaire, était porté sur la tête à la place de la couronne d’épines que certains veulent nous faire croire qu’elle y était.
Mais basta ! Si l’on se place dos à la porte de la charcuterie on peut voir le porche de l’église devant lequel trône une Porsche. Hum ! Se dit Ludovic Tim :
- Une 2cv, une R8 ayant fait le plein et à présent une Porsche ! Serais-je au salon de l’auto ? »
N’écoutant que son instinct de compilateur de biscottes beurrées, il se rua sur le coffiot de la Porsche. Damned ! Dedans il y trouve des poils de barbe, un godemichet gravé d’un grand F et un chizpronzeur à ressort.
- L’affaire se corse (chef-lieu Ajaccio). » Se dit Tim.
C’est alors que surgissent de pratiquement partout Dorisse Hakrabord (ou Hakrabor Dorisse) et Nelly Malachay (ou Malachay Nelly), le trop fameux gang des voleuses de Frizous, surnommé la bande à Bordeaux Chesnel.
Et c’est alors aussi, que Tim, de ses yeux ébahis et vairons, voit fondre sur lui un commando du FLNC canal historique armé jusqu’aux dents. Doumé la Tafiolle braque immédiatement un calibre 73 dans la nusse de Tim et lui z’hurle à l’oreille (NDLR : et non pas le contraire !) :
- Ajaccio n’est pas un chef-lieu !!! Ajaccio n’est pas un chef-lieu !!! Ajaccio c’est… c’est… »
Les yeux exorbités et la bave aux lèvres il se règle à 300 db puis glisse dans les tympans de Tim :
- C’est la préfecture de la Corse du sud !!!!! »
Puis il se règle à 37,2 db et ajoute calmement « Tim pas gentil. Doumé la Tafiolle gentil. » avant de tomber en sanglots.
Devant un tel débordement de violence Dorisse Hakrabord (ou Hakrabord Dorisse) et Nelly Malachay (ou Malachay Nelly) le trop fameux gang des voleuses de Frizous, surnommé la bande à Bordeaux Chesnel se disent que décidément elles n’ont pas les mêmes valeurs et que la 2cv, la R8 puis la Porsche ont eu bien raison de ne pas avoir pris l’avion de la Malaysia airlines. Leur séjour en Nouvelle Leucémie du Sud avait été annulé du fait de la trop mauvaise santé du beau-frère par mésalliance et par hasard de Sanzot.
Le commando et son chef Doumé firent une inspection minutieuse de la charcuterie et de tous ses habitants. Au bout de 3,1416 secondes pi pas une de plus, Doumé ordonna le repli de ses troupes au fer à vapeur de la jambe droite de son treillis car il avait un froissement de tissus qui le mettait mal à l’aise. Tout ceci n’échappa pas (j’aime papa !) à l’œil exercé de Tim qui sentait toujours le calibre de 73 dans la nusse. Il en profita pour remonter sa montre et vérifier l’écoulement dans l’évier des 3,1416 secondes, pi il constata que le mélangeur de l’évier était directement alimenté par un tonneau de whisky de 30 ans d’âge. Ce fut la tournée générale ! Ils sont venus, ils sont tous là, elle va… Luloïde Marcel, Justicienne, Frizette la petite sœur de Frizou le barbu, Tim Ludovic, Dorisse Hakrabord (ou Hakrabord Dorisse) et Nelly Malachay (ou Malachay Nelly) parce qu’à un moment donné, il faut récapépette avant de péter. Ce dont-je…
Vivement le chapitre 3 ! Bon, bah, d’accord. C’est pour demain.
Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.
NE SORTEZ PAS !
Dimanche 03 mai 2020
NDLR : Mais pourquoi diantre ce chapitre s’appelle-t-il ‘La boucherie Sanzot’ ?
A découvrir aussi
- Max PELLEGRIN - 1937-1945 Trois mille cinquante-neuf jours dans la Royale
- Coronavirus story part two
- THE CONFIG DEAD - saison 2 - épisode 7 -
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 89 autres membres