THE CONFING DEAD - SAISON 3 - épisode 17 -
The Confing Dead – Saison 3 – Episode 17 – Jusque-là tout va bien !
Alors oui nous sommes le deux mai 2020. Aujourd’hui, je vais faire sobre. J’ai envie de vous faire sombrer dans l’incommensurable, dans le prestigieux et dans le gravage de mémoire. Tu pensais pouvoir échapper à ce qui va te tomber dessus en cette probable fin de confinement ? C’est mal me connaître. Desserre ta ceinture, bouffie que tu es en cette fin de période de desserts accumulés et avachis-toi sur ton meilleur ami, le canapé. Tu vas voir lecteur blasé. Tu en seras tout changé et à vie adorable lecteur. Tu croyais avoir déjà tout connu, tout lu. Bah non !
Après ‘L’homme qui avait une bite qui pesait deux tonnes’ et ‘La quête de Picodieu de Parly’ (encore inédit) découvrez le second best-seller des Couzins :
L’énigme de la disparition de Frizou le barbu
Roman au pied léger écrit à huit mains et dans l’ordre par :
- Younig Arc’h Gouadec’h
- Miscellus de Grandmesnil
- Didiought Mac Jalmes
- Yoda le Constable
Avertissement sans frais et déductible des impôts
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est certainement voulue mais on ignore au moment où l’on met sous presse de qui-donc il peut s’agir. De plus, toute ressemblance avec un cannibale que vous connaissez ou autre espèce dotée d’antennes ou se disant télépathe serait une pure coïncidence dont vous ne seriez que le témoin a priori ressenti comme une bonne taupe.
Les lieux, endroits et commerces sont retrouvables avec Google Maps (merci, ça fera 100 balles !).
Les inventions citées dans cet ouvrage font toutes l’objet d’un dépôt de brevet dans les toilettes des auteurs. Ainsi donc, elles sont protégées en Europe, aux USA, en Chine et en Russie. Pour faire bonne mesure, les brevets sont enregistrés over the world et around the earth and far away the univers. Donc même E.T n’a pas le droit.
Chapitre 1
La coinche de mars
Justicienne arriva affolée au bistrac. Tout époumonée, rouge aux joues virant au violet, elle avait sa poitrine qui se soulevait à un rythme infernal. Avec sa main droite elle se reteint à l’encadrement de la porte et de l’autre elle empêcha sa jupe de tomber.
Surpris par cette apparition, tout le monde se retourna vers la vieille dame. Le patron, Marcel Luloïde, ne put s’empêcher de s’écrier :
- Mairde, quelle belle paire de couilles ! Ah ben ça alors, quelles baloches magnifiques ! »
Justicienne dans son empressement avait oublié de mettre un slip de marque JDMD. Luloïde Marcel avait bien remarqué que la couille droite de la vieille dame comportait une formule mathématique tatouée qui lui rappela qu’il était grand temps de mettre tout ce beau monde dehors pour se consacrer à son passe-temps favori, la coinche de mars ! Cette cueillette de glands qui s’effectue principalement sur une vieille dame âgée avec une couille tatouée est très prisée localement car elle permet avec les outils appropriés de résoudre n’importe quelle formule mathématique. Ainsi Marcel Luloïde, une fois seul avec Justicienne, lui fit sentir son désir de la coincher, comme on dit, contre le montant droit du poteau de but du terrain de foot qu’il avait installé dans son salon au-dessus du bar. En effet Luloïde Marcel ne pouvait pratiquer la coinche de mars que sur un terrain de foot et en équipe.
Justicienne perçue rapidement tout le parti qu’elle pouvait tirer d’une telle situation et elle ne tarda pas à se mettre dans la position du lutteur de sumo mathématicien. Lançant sa main gauche vers son arrière-train dans l’idée de bloquer l’accès à sa foufoune, elle se trouva fort surprise de découvrir qu’une couille pendait là ! Au summum de l’angoisse, de sa main droite, la plus velue, elle releva le devant de sa jupe pour jeter un œil. Enfer et damnation, son barbu avait disparu !
C’est alors qu’arriva Frizette, la petite sœur de Frizou le barbu. Elle était sobrement vêtue d’une crêpe au susucre (pour donner la papatte !). Dans sa main gauche elle tenait son traditionnel sac en peau de chagrin rempli de boulons de huit. D’un geste ample elle salua la compagnie ce qui eut pour effet de faire tomber un peu de sucre en poudre dans le fond du sac de boulons. Elle annonça d’un ton glacial :
- Je sais où se trouve mon frère Frizou ! »
Marcel, Justicienne, dame à la couille tatouée, glands, poteaux de but, sumo et main velue, tout ce beau monde était pétrifié par la déclaration de Frizette. Brisant le silence dans un fracas épouvantable, le slip JDMD fit son apparition et lança à tous :
- Hé bein mon n’veux quelle affaire ! J’usse jamais crû voir cela de mon vivant. Je préfère encore rejoindre l’au-delà ! »
Il tendit son élastique tout en se tordant en une boule à coins carrés, le devant derrière et vice versa. C’est ainsi qu’il rendit son dernier soupir en une fumée âcre et épaisse, d’un brun-mauve virant à bâbord.
L’assemblée brutalement pétrifiée assista sans pouvoir intervenir à la désintégration du slip JDMD. Chacun en son niveau de conscience pensait à la perte irréparable d’un tel monument qui durant des années avait abrité les attributs du sieur Luloïde. Il ne l’avait jamais quitté son JDMD spécialement fait sur mesure. De la très haute couture. Sa composition en élastomère de synthèse accompagné d’un soupçon de calamité, le tout renforcé d’un alliage en syntético de buvard en avait fait pâlir plus d’un. Hé oui, le sieur Luloïde était également un réflexologue à crémaillère du cerveau. Diantre ! Pensa-t-il dedans sa boîte crânienne.
- Je me sépare de mon fabuleux JDMD pour le refiler à Justicienne et cette emprunteuse de slip oublie de le mettre ! Pas étonnant alors qu’il se suicide ! Que s’est-il passé ? Lui à poste, jamais Frizou le barbu n’aurait disparu ! »
Mais que ce passe-t-il donc ? Pourquoi Justinienne a-t-elle oubliée de mettre son JDMD ? Surtout un véritable JDMD ! L’évènement dépasse totalement les compétences de Marcel Luloïde. Ce dernier décide alors de faire appel à Tim Ludovic, cet arménien d’origines vietnamiennes qui est justement spécialisé en tartines beurrées (d’où son origine).
- Gast ! J’m’enfilerais ben un p’tit coup d’cid’aig’ derrière le biniou ! » Dit sobrement Tim Ludovic avec son accent vietnamien.
Sitôt dit, sitôt fait ! C’était sa façon à lui de commencer une enquête. Pour sûr que ses lointaines origines bretonnes par induction aléatoire et finistérienne y étaient pour quelque chose.
Il fallait faire un point précis de la situation. Avant de commencer une enquête, Tim avait une technique bien à lui qui consistait à éliminer les mobiles et les suces pets qui n’avait rien à voir avec les faits. Il élimina donc d’ores et déjà la cueillette du rutabaga dans les anciennes colonies françaises, Catherine Langeais, les moules-frites, les tireurs de pousse-pousse ainsi que leurs ennemis jurés les pousseurs de tire-tire.
En quelques minutes l’affaire était bâchée. Tim décrocha son téléphone, saisi son grille-pain et se mit sur un pied pour améliorer la communication. Plus professionnel que ça tu meurs. Avec un doigt dont on dit qu’il compte parmi les plus beau de la gente arménienne, il composa le numéro de la boucherie Sanzot dont Marcel était actionnaire, tout comme Justicienne. Cette charcuterie* était le QG d’un certain Frizou le barbu et avait l’avantage d’être placé de telle manière que devant le porche de l’église on pouvait voir l’entrée. (Cette précision aura son importance par la suite comme il fût démontrée).
* je te l'ai déjà dis : je fais ce que je veux. D'ailleurs c'est une boucherie-charcuterie. Alors pô la peine de la ramener !
Vivement le chapitre 2 ! Bon, bah, d’accord. C’est pour demain.
Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.
NE SORTEZ PAS !
Samedi 02 mai 2020
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