THE CONFING DEAD - saison 2 - épisode 12 -
The Confing Dead – Saison 2 – Episode 12 – Jusque-là tout va bien !
Me suis levé du pied gauche. Réveillé du mauvais poil. Mal luné quoi ! Vas savoir pourquoi ? De mauvais rêves ? Ah oui peut-être celui où j’étais une femme. Je papotais avec une amie : « A ma dernière visite de dépistage le gynéco a dû utiliser des gants en cuir et un couteau à huîtres ! ».
Bon ça va… Ma santé physique, tout bien ! Ma santé morale, tout bien ! Super ! Mais de fort mauvaise humeur tout de même (Tiens ça me rappelle quelque chose !).
Ce matin je dois sortir, un peu comme on sort les poubelles, par obligation quoi ! Je vais en profiter pour tester le diplôme électronique sur mon smaaaârtphône (non mais t’as jamais entendu les gensss dire smaaaârtpheaune ! Je te jure ça fait peur !). Enfin bref, je vais sur le site idoine du gouvernement. Je rempli le questionnaire. J’appuie sur le gros pavé en bas. Bah ! Rien. Que dale, nibe, circulez y’a rien à voir. C’est quoi cette connerie ? Pas de flashcode, pas de pdf, rien.
Je cherche partout dans le téléphone, dans la carte mémoire supplémentaire, dans mes tiroirs, dans ma table de chevet, dans le coffre de ma voiture, dans ma corbeille à linge sale (tiens ! faudra que je fasse une lessive !), je cherche partout et je ne trouve pô le pdf et encore moins de flashcode.
Je saute sur Internet, je fais une recherche approfondie. Tout le monde y va de son tuto mais aucun n’a le même téléphone que moi. Put*** c’est dingue ! Comment y font tous pour obtenir leurs copies d’écrans à la con ?
Il y a deux millions d’exemples et aucun ne corresponds à MON téléphone. Déçu et complètement dégoûté je prends mon diplôme papier et j’ajuste la date pour enfin pouvoir sortir.
Jurassique Yannick va chercher son pain.
Agacé que je vous dis !
Suite à cet événement énervant de ma vie de confiné, je me détends et vous publie la suite de
L’homme qui avait une bite qui pesait deux tonnes
Albert entrevit-là le moyen d’interrogatoire ad’hoc. D’un geste emprunt d’une rare élégance, il s’essuya les dessous de bras avec son tire-jus et l’agita pile sous le nez du saucissonné. Le résultat ne se fit pas attendre et le gonzier CIAtesque passa rapidement à table comme un affamé de trois semaines.
- Je vais tout vous dire mais de grâce, pour l’amour de Georges W Bush, je vous en supplie, éloignez cette immondice de mes fosses nasales. »
- Parle d’abord sinon j’y ajoute mes chaussettes ! »
- Infâme pervers. Vous êtes dur, très dur ! »
- Non, je ne suis que de très, très mauvaise humeur, na ! »
- Alors éloignez ça un peu sinon je vais tomber dans les pommes. Ah, merci… Voilà ! ça fait cinq ans que je travaille sur cette affaire. Il me fallait bâtir une équipe solide et de confiance afin que jamais on puisse savoir que la CIA était derrière l’opération. Il nous fallait des légendes en béton… »
- Opération ! Mais quelle opération ? »
- L’opération « Fuck Saddam ».
- What ? Beth ? Neyi ? Vad ? Zer ? Was ? Quod ? Queuouha ?
- Hé bien oui ! Notre Président a décidé d’enculer Saddam mais comme il est monté façon aiguille à tricoter, il nous a chargé, à la Si aïe Haie de lui trouver le matériel nécessaire à une pénétration digne des Etats Unis d’Amérique (USA pour ceux qui ne connaissent pas le nom exact de ce curieux pays situé à l’ouest de Brest.). Surtout il avait peur que le monde entier sache qu’il n’avait qu’un colibri dans le slibard. »
- Mais encore ! »
- Nous savions à l’époque que Jules du Tonkin en avait une d’une tonne cinq. Alors nous sommes partis à sa recherche. De bars en bars, de ports en ports, de bordels en bordels nous avons fini par lui mettre la main dessus. Oh, lui voler son service trois pièces ne fût pas difficile tellement Jules était ivre du matin jusqu’au soir et vis-versa. Ensuite, bah ! Les moyens de transport sont passés inaperçu, le Tonkin quoi ! Toutefois, la greffe sur G W Bush n’a pas pris. Une incompatibilité ancestrale entre le calvados et le bourbon à ce que j’ai compris. »
- Mais encore. »
- Dans ses délires alcoolisés Jules faisait référence à une biroute de deux tonnes. Il en était secrètement blessé car sans celle-là, c’est lui qui aurait eu la plus grosse du monde. C’est donc lui qui nous a mis sur votre piste. »
- Mais encore. »
- Pour connaître qu’elles étaient vos habitudes nous vous avons fait surveiller par l’agent super spécial Buck. Ce fin limier issue du 101ème US Airborne Division se camoufla en aigle royale pour ne pas vous lâcher d’une semelle durant (ou Dupont, peut-être ?) tout un mois d’une trentaine de jours. »
- Mais encore. »
- Hé bien, la France ce n’est pas le Tonkin. Il nous fallait la jouer fine. J’ai donc recruté le directeur du Casino pour organiser l’opération Fuck Saddam sur place. Bon, il faut dire que je le surveillais de très, très près car son Casino servait de planque à un casino lequel blanchissait l’argent de la drogue d’un cartel colombien qui fournissait des militaires du Pentagone en cocaïne. Donc il ne pouvait rien me refuser. L’opération Fuck Saddam étant stratégique, prioritaire et à l’huile d’olive, j’ai eu toute latitude pour le recruter. »
- Mais encore. »
Vous voulez découvrir la suite ? En savoir plus sur l’opération Fuck Saddam ? Connaître le nom de l’inventeur du chausse-pied ? Soyez au rendez-vous demain de bonne heure et de bonne humeur pour un nouvel épisode de
L’HOMME QUI AVAIT UNE BITE QUI PESAIT DEUX TONNES.
Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.
NE SORTEZ PAS !
Samedi 11 avril 2020
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