Sous-mariniers La Créole

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THE CONFING DEAD - saison 2 - épisode 11 -

The Confing Dead – Saison 2 – Episode 11 – Jusque-là tout va bien !

 

 

Ô joie, Ô bonheur, Ô félicité ! Gertrude a fait une feuille. Ça se fête ! Alors aujourd’hui je prépare quelque chose d’absolument dingue. Fini, terminé, arrêté, abandonné les tartes aux pommes, les quiches, les cakes aux olives, les fars.

Retour aux fondamentaux, aux bases (BSM ?) car qui voit Groix, voit sa joie (Rien à voir mais c’est moi qui raconte !).

Il n’y a pas de raison. Certains ont le droit de parcourir dix kilomètres pour se rendre chez Lee Roy Merline ou Castor à mâts, ou encore quinze kilomètres pour visiter because oven (j’ai été la chercher loin celle-là !) ou aller aux champs.

Hé bien moi, yes me, himself, moi le magnifique, l’as des as, l’homme de Pomérols, le retraité, à bout de souffle je vais prendre l’itinéraire d’un enfant gâté car je ne suis qu’un guignolo.

Je vais tout simplement tenter un Pomérols – Florensac en scooter !
Trois virgule six kilomètres d’aventure, d’adrénaline et de liberté cheveux au vent sous le casque. Mieux ! Sept virgule deux kilomètres aller-retour.
Ce que j’envisage, c’est de la folie pure et simple. Double foulards, une tranche de sopalin, deux feuilles de Gertrude et la pochette du 45 tours «Fruit de la passion» de Francky Vincent en guise de masque. La paire de gants d’été sous la paire de gants d’hiver équiperont les mains. Mon ciré bleu sous le blouson d’hivers complétera les protections. Ah, j’oubliais ! Un leggins sous un jean recouvert d’un futal de grand randonnée étanche termineront l’équipement de l’aventurier.
Mais avant de partir (petit papa Noël ?) je dois parfaire l’équipement du scooter. A l’aide d’une bande adhésif toilée je fixe au guidon deux bombes aérosol anti-diptères et autres virus qui volent. Ainsi équipé, je suis paré pour l’appareillage.

A moi les grands espaces, la griserie de la vitesse et le beefsteak !
Ouhaip, depuis trois semaines il n’y a plus aucun morceau de barbaque dans mon village. On y trouve plus que de la volaille.

Maman ! J’ai envie d’un steack !

Je vais bien je vous dis !

 

Après cet élément important de la vie d’un confiné, passons à la suite de

 

 

L’homme qui avait une bite qui pesait deux tonnes

 

 

En effet, il venait d’apprendre que le directeur du Casino cachait un casino dans les réserves de son Casino et donc qu’il y avait deux casinos à Cany-Barville-sans-Plage. L’un avec des gondoles de purées en grumeaux et l’autre avec des machines à sous et une roulette entraînée par un mystérieux système d’engrenages de montre à gousset. Pire ! Il apprît par la même occasion que son formidable cordonnier s’appelait en réalité non-pas Jean Glandu mais Georges Washington et qu’il émargeait à la CIA.

Albert couru jusqu’au plus proche magasin pour acheter un tube de colle cyanoacrylate. Tiens, c’est un casino ! Il rit sous cape qu’il n’avait pas. Ainsi équipé, il répara sa voiture et fila dare-dare à Cany-Barvil-Sans-Plage. Son premier arrêt fût chez le cordonnier. Tout doucement, il pénétra dans la boutique non sans avoir préalablement enrobé de PQ (tiens ! du PQ !!!) la clochette de la porte pour ne pas faire de bruit.

Personne dans la boutique.

A pas feutrés, il se dirigea vers le fond de l’officine où il découvrit le sieur Washington alias Jean Glandu au garde-à-vous pantalon baissé et sourire béat aux lèvres pendant que la dame Hortense lui prodiguait ses façons.

 

- Halte ! On se fixe sinon je descends tout ce qui bouge. »

 

- Mmbwouin, mwalbwouer mouinf veu woobien mwais mwe titille mwe mwfond de mla wgorgwe ! »

 

- T’as le droit à la marche arrière Hortense mais fais attention ! Pas de geste brusque sinon je défouraille. Quant à toi Georges de la CIA lève bien les bras en l’air. »

 

Après avoir pris soin de ligoter le pseudo américain sur la machine à repiquer les semelles, Albert dévisagea son cordonnier comme si c’était la première fois qu’il le voyait. Il se rendait compte que depuis vingt ans qu’il lui donnait ses pompes à re-re-re-ressemeler, il n’avait jamais pris le soin de le dévisager.

Le nez ! Il y avait quelque chose avec le nez.

Albert ôta sa casquette et s’approcha un peu plus du visage blême de Georges (bah oui on l’appelle Georges maintenant puisque c’est son véritable blaze !). Regardant par en-dessous, il remarqua alors un petit appareil dans chaque narine. Pressant le blaire entre le pouce et l’index, il fit sortir deux minuscules filtres électroniques des fosses nasales de l’américain. Celui-ci fut instantanément pris de panique.

 

- Non ! Pas ça, je vous en supplie. Je ferais tout ce que vous voulez mais remettez-moi les filtres. Je ne supporte pas les mauvaises odeurs. »

 

Albert entrevit-là le moyen d’interrogatoire ad’hoc. D’un geste emprunt d’une rare élégance, il s’essuya les dessous de bras avec son tire-jus et l’agita pile sous le nez du saucissonné. Le résultat ne se fit pas attendre et le gonzier CIAtesque passa rapidement à table comme un affamé de trois semaines.

 

 

Vous voulez connaître la suite ? Savoir ce qu'il faut savoir ? Connaître le menu ? Soyez au rendez-vous demain pour un nouvel épisode de
L’HOMME QUI AVAIT UNE BITE QUI PESAIT DEUX TONNES.

 

 

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.
NE SORTEZ PAS !
Vendredi 10 avril 2020



16/04/2020
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